TRANS.MISSION [UN.DIALOGUE]

At an excellent international conference on Translating E-Literature, which took place at Université Paris 8 in June 2012, I presented a paper which situated the process of adapting Nick Montfort’s 1k story generator story2.py (2008) into my web-based work TRANS.MISSION [A.DIALOGUE] (2011) in terms of an extended notion of translation.

An adaptation of that paper is available for download here: Translation, transmutation, transmediation, and transmission in ‘TRANS.MISSION [A.DIALOGUE]’ (PDF)

TRANS.MISSIONTRANS.MISSION [A.DIALOGUE] is a computer-generated dialogue, a literary narrative in the form of a conversation, a discourse propagating across, beyond and through long-distance communications networks created and necessitated by generations of transatlantic migration. One JavaScript file sits in one directory on one server attached to a vast network of hubs, routers, switches, and submarine cables through which this one file may be accessed many times from many places by many devices. Each time this JavaScript is called, the network, the browser, and the client-side CPU conspire to respond with a new iteration. The mission of the JavaScript source code is to generate another sort of script, a dialogue to be read aloud in three voices: Call, Response, and Interference; or: Strophe, Antistrophe, and Chorus; or Here, There, and Somewhere in Between. This multi-site-specific dialogue resonates in the spaces between places separated by time, distance, and ocean, yet inextricably linked by generations of immigration.

Although the translation of natural languages was not my focus in the paper I presented at Translating E-Literature, the inextricable association between language and nation necessitated the question: Were this work translated into French, would the location of memory also be translated, or re-placed, to reflect generations transatlantic migration from France to Nouvelle France? Would Cornwall be replaced with Bretagne, Nova Scotia with Acadie?

In 2013 TRANS.MISSION [A.DIALOGUE] was translated into French by Ariane Savoie, a PhD student at Université Québec à Montréal, for a special translation issue of bleuOrange, a Montreal-based online journal of ‘littérature hypermédiatique,’ which launched at the Electronic Literature Organization conference Chercher le texte in Paris 23-26 September 2013. Here is a direct link to Ariane Savoie’s truly remarkable translation: TRANS.MISSION [UN.DIALOGUE].

Ariane Savoie presenting her translation of TRANS.MISSION [A.DIALOGUE] at Chercher le texte in Paris, September 2013
IMAGE: Ariane Savoie presenting her translation TRANS.MISSION [UN.DIALOGUE] at Chercher le texte, Paris, September 2013

In personal correspondence Savoie shared certain thoughts on her process, which I synthesise here. A strict translation of all the English variables into French equivalents would have resulted in subject-verb gender disagreements, the resolution of which would require considerable modification to the source code, which, Savoie felt, would have diminished the variability of the generator and the structure of the piece. Instead, Savoie elected to respect the structure of the source code. Gender conflicts were avoided by the population of strings with variables from only one gender, letting go of any variables that didn’t have the exact equivalent in that gender in French. Initially, this resulted in an eradication of the gender variable altogether. Eventually, a compromise was reached in which two versions of certain variable strings were created, that both masculine and feminine proper nouns might be called at different points in the script.

Although the gender variable represented by the string var heshe=[‘he’,’she’]; is not carried over into Savoie’s translation, something of the either/or binarism of that string endures, both through the introduction of gender variables through other means, as cited above, and through the variable string var place=, in which, the location of each place named is either on one side of the Atlantic or the other: Canada or England, Acadie or France, the new world or the old, home or away.

Many thanks et merci to Ariane Savoie, Alice van der Klei, et toute l’équipe de bleuOrange, and to Yves Abrioux and Arnaud Regnauld, co-organisers of Translating E-Literature.

LINKS:

Nick Montfort (2008) story2.py

Nick Montfort (2008) The Two

J. R. Carpenter (2011) TRANS.MISSION [A.DIALOGUE]

Ariane Savoi (2013) TRANS.MISSION [UN.DIALOGUE]

J. R. Carpenter (2012) Translation, transmutation, transmediation, and transmission in ‘TRANS.MISSION [A.DIALOGUE]’ (PDF)

soirée de performances hypermédiatiques bleuOrange

Vous êtes cordialement invitées, invités à la soirée de performances hypermédiatiques bleuOrange, mettant en vedette J .R. Carpenter, Jason E. Lewis et David Jhave Johnston, trois artistes reconnus pour leurs pratiques d’écriture faisant usage des technologies numériques. Ils seront suivis d’une prestation du groupe Graffiti Research Lab – Canada.

J.R. Carpenter est la récipiendaire du Carte Blanche Quebec Award décerné par la Quebec Writer’s Foundation, elle a remporté deux fois la CBC Quebec Short Story Competition, ainsi que, plus récemment, le Expozine Alternative Press Award dans la catégorie Best English Book pour son premier roman, Words the Dog Knows. Ses œuvres de littérature électronique ont été présentées partout dans le monde. Elle est présidente du conseil d’administration du Laboratoire des Nouveaux Médias OBORO à Montréal.
http://luckysoap.com

Artiste du Web, David Jhave Johnston a débuté sa pratique comme poète avant d’intégrer les outils informatiques et numériques à sa production. Il est engagé dans de nombreuses collaborations, notamment avec le collectif torontois Year01 dans le cadre duquel il agit régulièrement à titre de commissaire. Son travail a été présenté notamment aux Biennales d’art contemporain de Montréal, en 2003, et de Toronto, en 2004. Diplômé de l’université Concordia en 2004 en Sciences informatiques, il a également complété une maîtrise en Arts interactifs à l’université Simon Fraser (Vancouver) en 2005 et est actuellement doctorant à Concordia.
http://www.glia.ca

Jason E. Lewis est un artiste des médias numériques et un designer de logiciels. Il est le fondateur de Obx Laboratory for Experimental Media, où il est le directeur des projets de recherche et de création. Leur objet est de trouver de nouvelles manières de produire et de lire des textes numériques, de développer des systèmes permettant un usage créatif de la technologie mobile, d’assurer le design d’interfaces alternatives pour des performances artistiques en direct et d’utiliser des environnements virtuels afin d’assister les communautés aborigènes dans la préservation, l’interprétation et la communication de leur histoire culturelle. Obx Labs est dévoué au développement de nouvelles formes d’expression en travaillant simultanément sur le plan conceptuel, créatif et technique. Les œuvres et les écrits de Jason E. Lewis sur les médias ont fait l’objet d’expositions et de conférences sur quatre continents. Il est présentement professeur associé au département des arts informatiques de l’Université Concordia.
http://www.obxlabs.net

Graffiti Research Lab – Canada. Quand la voix du peuple ne peut se faire entendre par les moyens traditionnels, la population doit opter pour des méthodes subversives. Entraîné dans les profondeurs de la plus grande jungle urbaine de la planète, le Graffiti Research Lab déploie un groupe d’agents canadiens de niveau Splinter Cell élite pour combattre l’establishment et pénétrer la conscience des masses. Extrêmement efficaces dans l’utilisation d’Armes de Défiguration Massive, ces agents dévoyés travaillent à la libération du peuple, et contre la guerre psychologique des agences de publicité. Leurs armes? Peindre avec la lumière et diffuser avec des lasers.
http://www.GraffitiResearchLab.ca

Les performances auront lieu le samedi 2 mai 2009, à 20 heures
à l’Agora Hydro-Québec du Coeur des sciences de l’UQAM
175, avenue du Président-Kennedy, Montréal
Métro Place-des-Arts, accès entre l’UQAM et l’église au toit rouge

Entrée libre
La revue bleuOrange (http://revuebleuorange.org) profitera du colloque international Histoires et Archives, arts et littératures hypermédiatiques (colloque2009.nt2.uqam.ca) pour tenir une soirée de performances d’œuvres hypermédiatiques le 2 mai 2009 à 20 h, et souligner le lancement du second numéro de bleuOrange, revue de littérature hypermédiatique.

bleuOrange est un projet soutenu par le Laboratoire NT2 : Nouvelles technologies, nouvelles textualités et Figura, le Centre de recherche sur le texte et l’imaginaire, tous deux rattachés au Département d’études littéraires à l’Université du Québec à Montréal.

INFORMATIONS
Alice van der Klei
Rédactrice en chef
bleuOrange, revue de littérature hypermédiatique
514 987.3000 poste 1931
info@revuebleuorange.org
http://revuebleuorange.org


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